voyage – Marjolaine Dey https://marjolainedey.com Ostéopathie Sun, 08 Mar 2015 19:14:09 +0000 fr-FR hourly 1 S’exporter en tant qu’ostéopathe – Expérience au Canada https://marjolainedey.com/experience-au-canada/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=experience-au-canada https://marjolainedey.com/experience-au-canada/#comments Mon, 01 Apr 2013 09:38:52 +0000 http://marjolainedey.wordpress.com/?p=369 Cet article S’exporter en tant qu’ostéopathe – Expérience au Canada est apparu en premier sur Marjolaine Dey.

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Une fois le diplôme en poche, la question est la suivante: je fais quoi? Des coups de fil à la famille, plusieurs soirées plus tard, quelques gueules de bois et une nouvelle photo de profil sur facebook, il faut se poser la question de la suite.

Il y a ceux qui se tournent vers leur région d’origine, d’autres qui suivent leur compagnon… et puis il y a ceux qui veulent voyager! Je les connais bien, parce que j’en ai fais partie. Afin de guider et informer ceux qui se posent les même questions, j’ai crée cette section « s’exporter » pour y collecter des informations, notamment sur l’expérience d’autres ostéopathes.

Voici donc le cas d’un ancien du CEESO Paris.

– Présentation: qui es tu? je préfère garder l’anonymat pour le blog, il y a beaucoup de personnes qui sont intéressées, je serai débordé de mails!:
– Ou as tu étudié? Au CEESO Paris

– Comment es-tu venu à l’ostéo? C’est assez compliqué mais pour simplifier : c’est le côté manuel de ce métier de santé qui m’a séduit.
– Ou travailles tu? A Toronto (Canada)
– Pourquoi le Canada? Pour voyager principalement et ce n’est d’ailleurs qu’un début. Pour apprendre l’anglais aussi.

– Comment tu as fais pour émigrer? Je suis passer par un Visa PVT Permis Vacances Travail.

Le Visa PVT est un visa relativement aisé à obtenir, vous pouvez habiter et travailler pendant 12 mois maximum au Canada. La nouveauté grâce à un accord signé entre la France et le Canada en mars de cette année c’est qu’à partir de l’été 2013, le PVT sera d’une durée de 24 mois maximum. Pour pouvoir faire une demande de ce type de visa, vous devez :

  • être âgé de 18 à 35 ans inclusivement à la date de réception de la demande ;
  • être de nationalité française et résider habituellement en France (France métropolitaine, les DOM et Saint-Pierre-et-Miquelon seulement) ;
  • être titulaire d’un passeport français valide (sa validité doit dépasser d’au moins un jour le séjour prévu au Canada) ;
  • ne pas avoir déjà participé à cette catégorie, ni avoir déjà participé deux fois à l’initiative EIC avec la France ;
  • disposer de ressources financières suffisantes pour subvenir à vos besoins au Canada pour les trois premiers mois de votre séjour (700€ / 1 000$CAD par mois) ;
  • payer les frais de participation en Euro, équivalant à 150 $CAD; et
  • être disposé à souscrire une police d’assurance-maladie/ hospitalisation/ rapatriement pour toute la durée du séjour et à présenter la preuve que vous possédez cette assurance à l’entrée au Canada.

Le PVT pour le Canada est soumis à quota, l’ouverture des demandes s’effectue chaque année en automne pour les Français et vers janvier pour les Belges. Le quota est parfois atteint en quelques semaines, il vous faudra donc être prêt et organisé dès l’ouverture des demandes. Les détenteurs d’un PVT pour le Canada ne sont soumis à aucune restriction spécifique concernant le type d’emploi qu’ils peuvent occuper, ni même la taille de l’entreprise ou la période d’embauche chez un même employeur. La demande de participation au PVT Canada n’est pas systématiquement acceptée. Il faut compter plusieurs semaines pour obtenir une réponse (env. 8 semaines).

Plus d’informations sur pvtcanada.com

Quelles sont les avantages? Facilité d’immigration tout d’abord, puis beaucoup d’opportunités professionnelles.
Les inconvénients? Une pratique quelque peu différente de ce que l’on peut faire en France du fait d’un système de santé différent ou des différences culturelles. Des frais d’association plutôt cher.

– Comment t’es tu organisé sur place?
Je travaille aujourd’hui 4 jours par semaines, environ 10h par jour- après presque 1 an, j’ai une moyenne de 8 a 12 patients par jour. Je travaille dans 2 cliniques privées avec un statut de consultant « self-employed » et je reverse une rétrocession aux cliniques. Rétrocession qui sont d’ailleurs plus élevés ici qu’en France : 50% pour la première et 40% pour la la seconde. La situation locale est très variable selon les provinces. Cela peut aller d’ un marché relativement ouvert en Ontario à plus de difficultés à trouver une place à Montréal (notamment due à un fort afflux d’ostéopathe français).
– Un conseil à donner aux jeunes diplômés qui souhaitent venir au canada? Bien préparer son dossier PVT. Ne pas hésiter à explorer les opportunités de boulots dans des villes moins connues telles que Calgary ou Vancouver.

Évidemment, le marché français étant quasi-saturé, de nombreux jeunes diplômés cherchent à s’exporter, en général vers des pays francophones. La Belgique reste ouverte aux ostéopathes non professionnels de santé jusqu’à cet été, ensuite il faudra trouver ailleurs: le Québec semble être une solution. Le marche semble saturé là-bas, si vous cherchez à aller au Canada et que vous n’avez pas/peu d’expérience professionnelle, il vaut mieux sortir des sentiers battus.
Je vous conseille de prendre contact avec des ostéopathes déjà installés lors de vos démarches, voir s’ils ont besoin d’un assistant, s’ils veulent prendre des vacances ou encore s’il y a un congé maternité qui se profile à l’horizon. Tout est possible.
Pour ceux qui ne parlent pas anglais, je vous assure que ce n’est pas une langue difficile: une fois qu’on est dans un pays anglophone, on apprend vite la langue. Pourquoi ne pas commencer en faisant un petit boulot pour apprendre l’anglais et ensuite pratiquer en tant qu’ostéopathe?

– Tes projets professionnels? Pour le moment continuer à profiter des possibilités que m’offre le Canada. Puis après qui sait ? peut être un autre pays (encore à choisir).

Un conseil à donner en général aux étudiants en ostéo? Question difficile du fait de mon peu d’expérience mais je dirais pratiquez autant que possible et ne pas hésitez à se démarquer des autres par les expériences, les lectures, les formations. Après amusez-vous!!!

Merci beaucoup pour ce témoignage, j’espère que cet article vous aura été utile!

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Étant enseignante dans une école d’ostéopathie (CEESO, Paris), je suis confrontée à de nombreuses demandes d’étudiants, notamment sur l’idée de … Continuer la lecture

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Étant enseignante dans une école d’ostéopathie (CEESO, Paris), je suis confrontée à de nombreuses demandes d’étudiants, notamment sur l’idée de pratiquer à l’étranger. L’offre est largement supérieure à la demande en France, les étudiants en ostéopathie sont tous au courant de l’augmentation de la démographie ostéopathique en France. Les pouvoirs publics ont abandonné l’ostéopathie, car après la reconnaissance de 2002, les décrets ont tardé… les écoles se sont multipliées (plus de 70 aujourd’hui!) avec des qualités de formation très différentes. Aujourd’hui, les jeunes souhaitant devenir ostéopathes sont confrontés à deux problèmes de taille: quelle école choisir et où ensuite s’installer.

En ce qui concerne les écoles, j’en connais quelques unes en France qui sont d’excellentes qualité, mon but ici n’étant pas de faire de la pub pour telle ou telle école. Lorsque j’ai moi même était confronté à ce choix alors que l’ostéopathie était encore une pratique illégale de la médecine, j’ai fais le choix de partir à l’étranger pour recevoir une formation de qualité et un diplôme reconnu. Je ne regrette pas ce choix et continue à encourager les étudiants en ce sens: prenez une année de réflexion, allez travailler dans un pays anglo-saxon pour vous faire à la langue, puis entrez dans une école d’ostéo en Angleterre, afin de valider en 4 ou 5 ans un diplôme reconnu, un diplôme universitaire (license ou master, selon les écoles) et surtout le laissez-passez pour pratiquer en Angleterre (vous aurez accès au GOSC, qui encadre l’ostéopathie) et ainsi la porte sera ouverte plus facilement vers le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande et Singapour, entre autres.

Une fois que vous avez décidé de faire vos études en France et que vous avez envie d’ailleurs, je vous suggère de commencer par des « mobilités », en espérant que votre école vous les propose. Ce sont de courts ou longs stages dans des écoles partenaires, soit par ERASMUS, soit pas OSEAN. Vous pourrez ainsi découvrir les méthodes de pratique et d’enseignements de différents pays.

Une fois le diplôme en poche, vous avez plusieurs choix, que j’exposerai ici point par point.

Travailler bénévolement et voyager accompagné

Certaines et certains ont envie d’ailleurs, de partager leurs connaissances, approfondir leur pratique, d’expérience et… de paix dans le monde! Je l’ai compris car j’ai moi même fait cette expérience en 2007. Le paradoxe, c’est que pour faire du bénévolat il faut souvent beaucoup d’argent. Les associations et organismes qui ont pris le partie d’aider les jeunes diplômés à partir n’ont pas assez d’argent pour financer votre voyage! Parfois le logement/la pension n’est pas prise en compte non plus.

Pour les moins aventuriers avec quelques deniers, il existe des associations ostéopathiques qui organisent les voyages. Lorsque je suis partie, j’en ai contacté plusieurs, mais je n’ai eu aucun retour. Aujourd’hui, il semble y avoir plus de réactivité, parfois même les organisateurs profitent des jeunes pour voyager gratuitement. Faites bien attention à vous.

Une association que je suis depuis plusieurs années et « Ostéopathie Solidarité Développement« . Ils travaillent dur dans la Région-Rhône-Alpes ainsi qu’à l’étranger. Une de mes étudiantes, maintenant ostéopathe DO, est partie au Népal avec OSD et a été ravie de son séjour. Je vous mets en lien la vidéo liée à la collecte de fond, qui explique que les ostéopathes participants à ce voyage doivent financer leur billet d’avion, visa et vaccins par contre c’est OSD qui prend en charge l’hébergement et la nourriture sur place. Pour l’instant, ces missions manquent de régularité, mais il faut du temps, beaucoup d’énergie et d’argent pour réussir à mettre en place un partenariat durable.

Il y a une association qui se concentre sur l’île Sainte Marie à Madagascar, « Les Enfants de la Buse » – soins ostéopathiques et médicaux dans une île, toujours au même endroit pour assurer le suivi avec un voyage une fois par an. Leurs missions semblent très bien organisées, visite dans les écoles et consultations sur place des élèves en bonne et en moins bonne santé. La prise en charge semble très intelligente, avec une réelle éducation des enfants et de leurs parents, notamment en prévention médicale. D’après le site, j’ai l’impression qu’on parle ici de médecins ostéopathes, kiné-ostéo et sage-femme ostéo qui donnent de leur temps pour aller soigner les enfants nécessiteux. Une belle initiative!

Une toute nouvelle association est « Étudiants Ostéopathes du Monde » crée par des étudiants de l’ISO Paris Est, j’espère qu’ils accepteraient les candidatures d’autres étudiants et jeunes diplômés pour partir au Sénégal. La page facebook semble être mise à jour plus fréquemment que le site, avec des commentaires élogieux sur la première mission et des étudiants motivés qui enchainent les collectes de fonds pour repartir!

Une autre association qui fait parler d’elle est « ostéopathes et enfants du monde« . C’est une des associations qui ne m’avait pas répondu à l’époque, mais je ne garde aucune rancœur! Je me souviens avoir laissé plusieurs messages sur les répondeurs des principales responsables, sans plus de nouvelles. J’espère que cela a changé depuis. l’inconvénient, c’est qu’il ne semble pas avoir de suivi dans les missions, les ostéos se déplacent à peu près une fois par an, mais il ne semble pas avoir de continuité (d’après ce que j’ai pu lire sur le site): les sites sont toujours différents, les « missions » dans chaque endroit durent quelques jours. Les ostéopathes voulant donner de leur temps doivent prendre en charge intégralement le voyage et les frais sur place.

Un dernier site: Osteopathy Without Borders, à priori fondé par un français qui depuis s’est exporté au Canada, ils réalisent des missions au Pakistan uniquement, de 2007 à 2011. Pas de mises à jour du site depuis cette date, à surveiller, donc!

Voyager de manière indépendante

Pour moi, la meilleure manière de voyager… On peut décider de monter une équipe à plusieurs ou partir seul. J’ai fais ce choix, notamment pour l’Inde. Un ami de promo m’a invité à son mariage traditionnel indien, dans la région du Gujarat pour janvier 2007. Étant très proche de cet ami et adorant voyager, je ne pouvais refuser son invitation! J’ai donc commencé à chercher, dans un premier temps, des associations qui m’aiderait à partir. J’ai été très déçue de certaines approches et du manque de réactivité. J’ai fais mes propres recherches et j’ai cherché des instituts indiens qui étaient dans la démarche de collecte de fond ou de demande d’aide extérieure. J’ai sélectionné plusieurs endroits, notamment dans le Nord et l’Ouest de l’Inde, pour éviter les grands voyages. J’ai trouvé un hôpital qui s’occupait des enfants: Gwalior’s children hospital.
J’ai e-mailé le responsable, qui m’a tout de suite invité à les rejoindre. Il m’offrait le logis et la pension en échange de services rendus. J’ai immédiatement accepté. Après le mariage et un détour par Agra pour découvrir le Taj Mahal, je suis allé dans l’hôpital par mes propres moyens. Une fois sur place, j’ai été extrêmement déçue: l’hôpital était totalement vide. En fait le centre était en pleine évolution: la construction du centre d’accueil Snehahaya. Un centre extraordinaire qui accueille des orphelins, souvent en situation de grand handicap. Il y avait beaucoup de bénévoles, qui venaient régulièrement et connaissaient les enfants.
J’ai travaillé avec les kinés locaux, qui étaient très mal formés et vraiment blasés, pour leur enseigner quelques techniques simples pour améliorer le quotidien des enfants. J’ai également revu avec eux l’ergonomie des enfants en fauteuil roulant. C’était une aventure extraordinaire – beaucoup de bonheur, mais également beaucoup de déceptions. Le directeur continuait à faire croire aux donateurs que l’hôpital était ouvert et fonctionnait, donc il continuait à recueillir des dons. Il avait une magnifique maison, plusieurs voitures et vivait dans le luxe. Cela m’a attristé, mais c’est la culture indienne qui veut cela: le système des castes est très codifié, ce que fait le directeur est déjà incroyable!!!
Il faut être prêt pour ce genre de voyage, j’avais déjà bien voyagé auparavant, je parle couramment l’anglais et j’ai une très grande foi en la bonté humaine. Nous avons rendu visite aux enfants de l’orphelinat voisin. Le terme de précarité n’était même pas assez fort. J’ai vu un jeune handicapé, allongé dans son urine, se faire arracher une oreille par un singe qui voulait lui voler son maigre repas… Et encore c’est l’anecdote la moins « trash » de mon périple là-bas.

Je vous conseille donc de faire vos propres démarches, de visiter plusieurs endroits différents (je me suis également rendue dans d’autres orphelinats, mais l’accueil était plus chaleureux à Snelahaya). Au final, j’y ai passé plusieurs semaines. Ce qui était agréable c’était également qu’il y ait d’autres occidentaux, ce qui permettait d’échanger à un niveau très profond. Je me suis fais des amis pour la vie, car nous avons traversé des épreuves hors du commun, solidaires. Pour plus de détail sur cette aventure, rendez-vous sur cette page.

N’oubliez pas qu’une action ponctuelle c’est bien, mais une action sur le long terme, c’est mieux. J’ai essayé lors de mon séjour de former le personnel soignant à d’autres méthodes et techniques, mais je ne sais pas si celles-ci ont été mises en place par la suite. J’avais imaginer organiser une structure qui permette à des étudiants de s’y rendre pour suivre le projet, mais la vie en a décidé autrement. Je pourrais toujours y revenir, ou vous encourager à le faire: là ou ailleurs. Quoi qu’il en soit, je vous encourage à pérenniser votre action, car nombreux sont les bénévoles qui débarquent et puis s’en vont aussi vite qu’ils sont venus, sans avoir d’action sur le long terme.

Travailler bénévolement en France

Lorsque j’étais en Inde, à œuvrer pour le bien de l’humanité, je me suis rendue compte que j’avais été naïve de partir aussi loin de chez moi, alors que la misère est partout en France. Je conseillerai à tout étudiant ou ostéo de prendre du temps pour contacter des associations qui œuvrent en France, avant de se lancer dans les grands voyages à l’étranger. Ce n’est pas le but de ce billet, mais je vous encourage à aller sur cette page du site de l’UFOF, pour avoir la liste (non exhaustive) des différentes associations en France. De nombreuses écoles d’ostéopathie ont également leurs propres démarches avec des associations caritatives.

Voyager pour apprendre

En revenant d’Inde, je me suis rendue compte également de mon apparent supériorité face aux cultures des pays émergents.  J’ai appris beaucoup sur les autres, la thérapie manuelle, mais surtout sur moi-même. J’ai très vite eu d’autres projets de voyage, mais cette fois, plutôt que de me centrer sur le bénévolat: « je suis Européenne, j’ai les moyens de venir jusqu’à chez vous, de soulager ma conscience et de repartir dans mon petit confort » j’ai décidé d’apprendre des autres. Lors de mon voyage en Inde, je me suis rendue compte que malgré la pauvreté extrême, la précarité médicale et le climat difficile, les indiens avaient quelque chose que je n’avais pas. A ce jour, je n’arrive pas à le définir: était-ce la spiritualité? la générosité? la gentillesse? Dans tous les cas, ils savaient se contenter de peu et profiter de chaque petit bonheur au quotidien.

A mon retour, je me suis rendue compte qu’ils m’avaient apporté plus que je ne leur avais donné et j’ai décidé de continuer mes voyages, non pas dans le but de donner, mais dans l’échange et le partage. Je posterai un billet sur ce sujet prochainement.

S’installer à l’étranger

…sera le thème du prochain billet.

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Thérapies manuelles dans le monde https://marjolainedey.com/therapies-manuelles-dans-le-monde/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=therapies-manuelles-dans-le-monde https://marjolainedey.com/therapies-manuelles-dans-le-monde/#respond Sun, 07 Oct 2012 20:28:10 +0000 http://marjolainedey.wordpress.com/2012/10/07/therapies-manuelles-dans-le-monde/ Cet article Thérapies manuelles dans le monde est apparu en premier sur Marjolaine Dey.

Histoire du développement des thérapies manuelles J’ai mené des recherches bibliographiques sur les formes de soin manuel à travers les … Continuer la lecture

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Histoire du développement des thérapies manuelles

J’ai mené des recherches bibliographiques sur les formes de soin manuel à travers les cultures. Ces recherches sont retranscrites pêle-mêle ici, après une première rédaction faite en 2008. Je n’ai pas pris le temps de rajouter mes références bibliographiques, je m’en excuse. Vous trouverez ici donc des informations qui peuvent vous intéresser, mais sans les justificatifs nécessaires. Étant actuellement prise par d’autres recherches, j’essaierai de compléter et corriger cette articles ultérieurement. MD.

En Europe, la tradition de thérapie manuelle est documentée par les grecques. Ceux-ci ont développé la thalassothérapie, littéralement soins de la mer. Les propriétés de l’eau de mer étaient utilisées dans un but curatif et ou préventif, l’eau étaient chauffées à différentes températures, accompagnées de massage et de bains de boue.

A l’époque Romaine, les balneum étaient la salle de bain collective pour de nombreux romains de toutes classes sociales. Puis, dés 25 après JC, les thermes firent leur apparition : une salle de sport, puis de grandes salles d’eau, avec des bains de différentes températures, suivi par une séance de massage. Ces massages étaient fait avec des huiles essentielles pour les plus riches, et de la farine de lentille en guise d’huile pour les plus pauvres. Les thermes étaient souvent gratuits. A la chute de l’empire, et la montée en puissance du catholicisme qui nommait les thermes comme des « cathédrales de chairs » disparurent.

Ces bains romains inspirèrent les hammams d’Orient. Le prophète Mohammed les rendra populaires vers 600 après JC. Les Arabes adoptèrent le bain de vapeur, mais adaptèrent très vite cette pratique étrangère. Le hammam pris une signification religieuse, et il devint rapidement une annexe à la mosquée, où il était utilisé afin de se conformer aux règles d’hygiène et de purification de l’Islam. On accorda moins d’importance au volet développement physique et intellectuel, et seule la pratique du massage perdura.

La pratique du hammam a suivi l’expansion de l’Islam, comme en témoignent les nombreux hammams toujours debout en Iran, en Asie Mineure, et à travers l’Afrique du Nord, depuis l’Égypte jusqu’au Maroc. Avant que les Arabes n’en soient chassés, on trouvait des hammams en Andalousie et le long du Danube. Les temples, églises et bains conquis étaient souvent transformés en hammams (tout comme la religion islamique, qui n’excluaient pas les Juifs et les Chrétiens, le hammam était accessible à tous).

En Scandinavie, à la même époque, les saunas se développaient. Les guérisseurs utilisaient des séances au sauna, avec des thérapies manuelles ainsi que des incantations pour soigner les maladies.

L’Asie est réputée pour sa médecine traditionnelle très développée. Il est difficile de résumer les concepts, mais je vais essayer d’écrire ce que moi j’en retiens. Le principe fondamental et que nous avons tous des énergies qui circulent en nous, et que si elle sont équilibrées, nous sommes heureux et en bonne santé. Si les énergies se bloquent ou qu’elles sont en déséquilibres, la maladie et le mal-être se développent.

En médecine chinoise, l’énergie voyage selon des méridiens, alors que dans la philosophie Ayurvédique (Inde) elle est concentrée dans des shakras, et traverse le corps principalement selon cet axe vertical.

L’inde et sa médecine ayurvédique est réputée dans le monde entier, par son utilisation des plantes, de massages, de méditation et d’exercice physique : le yoga. Le yoga fait partie intégrante de la médecine, aussi bien préventive que curative. Sa pratique encourage la circulation de l’énergie, et peut, selon les étirements et postures libérés certains blocage. La méditation, souvent appelé relaxation et couplée avec le yoga en occident, est une partie important de la vie quotidienne de ceux qui continuent à suivre les préceptes de l’Ayurveda.

La Thaïlande, et son fameux massage thaïlandais, a fondé ses bases dans la médecine Indienne, mais s’est développé afin de venir en aide aux paysans qui avaient des douleurs à cause des travaux de forces dans les champs. Le massage est une affaire de famille avant tout, on se masse les uns les autres, à la maison le matin avant de partir ou après le travail. Il permet d’échauffer les muscles ou de les relâcher et ainsi s’améliorer leurs capacités de récupération. C’est une pratique populaire avant tout.

Selon les tribus aborigènes d’Australie, la médecine diffère. En général, les aborigènes ont un système de soins qui comporte trois branches. Chacune d’entre elle est indépendante l’une de l’autre. La description ci-dessous est tiré de l’étude des Warlpiri (Northern Territories) par le Dr Dayakan Devanesen pour le symposium internation des médecines traditionnelles en 2000.

La première branche de la médecine Walpiri est le Ngangkayi, qui est pratiquée exclusivement par des hommes haut placés. Ce sont des guérisseurs, qui soignent leurs patients grâce à des incantations ou des chants, des massages et des manipulations.

La deuxième branche est le Yawulyu, pratiqué uniquement par des femmes, qui consistent en des chants et des dessins sur la personne malade, ainsi que des massages avec des huiles essentielles de plantes locales. Ce rituel est utilisé également pendant l’accouchement pour aider le travail.

La troisième et dernière branche est l’utilisation de plantes médicinales (phytothérapie) pratiquée par un homme ou une femme spécialiste en botanique. Ces plantes sont utilisées symptomatiquement ou non, en application locale ou par voie orale.

La culture aborigène a également une grande partie de médecine préventive, avec des principes variés allant d’une bonne alimentation au respect d’autrui et des rites sacrés, en passant par un bon équilibre mental et psychologique.

La documentation sur les origines du massage dans d’autres pays est plus difficile à obtenir. Certains documents donnent l’origine de la réflexologie plantaire (massage des pieds) aux Incas d’Amérique du Sud, l’aromathérapie à l’Egypte Ancienne…

Dans toutes les cultures, il y a des traces de soins manuelles donnés professionnellement ou non, dans toutes les classes sociales, et à tout âge.

Aujourd’hui, la médecine cartésienne basée sur les preuves et dite « occidentale » découpe les patients en systèmes : neurologie, gastro-entérologie, orthopédie, rhumatologie, dermatologie…Les symptômes sont séparés du patient. Le malade devient « une sciatique », « une hépatite », « un cancer généralisé » ou encore un « séropositif », soit un diagnostique et non plus une personne.

Lorsqu’une maladie concerne plusieurs systèmes, il devient difficile pour les spécialistes de gérer le malade, qui ne rentre pas dans des cases définies. Les médicaments donnés par les différents spécialistes interagissent souvent, et la redondance dans les ordonnances est grande. De plus en plus de patients « découpés » ne trouvent pas satisfaction dans ce système de santé qui ne les écoute pas, qui ne les considère pas comme une entité mais bien une somme d’organes, de maladies, de symptômes…

La kinésithérapie est une adaptation de la thérapie manuelle qui a su appliquer la « compartimentalisation » du corps humain. La jambe droite cassée et plâtrée ? Allons voir un kiné pour la rééducation de cette jambe droite une fois le plâtre enlevé. Aucune attention ne sera donnée à la jambe gauche, qui a dû supporter le poids du corps ; aux épaules qui ont souffert à cause des béquilles ; au dos qui s’est voûté à cause de la posture ; au bassin qui est devenu asymétrique.

Le travail du kiné est important, la rééducation est primordiale. Malheureusement, dans la façons dont elle est pratiquée aujourd’hui (rapport temps et qualité du soin) elle n’apporte pas le bien-être recherché par les patients.

Une approche globale (ou holistique) considère la personne dans son ensemble : sa personnalité, ses aspirations, sa profession, sa classe socioprofessionnelle, sa famille, son enfance, ses loisirs, ainsi que ses diverses maladies (présentes et passées), ses symptômes, ses angoisses, et ce qu’elle attend du traitement.

C’est pourquoi les soins appelés « alternatifs ou complémentaires » sont en vogue particulièrement en ce moment. Il y une demande de prise en charge complète, même si celle-ci a un coût pour le patient. L’ostéopathie fait partie de cette médecine complémentaire, particulièrement « à la mode » depuis 2002, date de la légalisation de l’ostéopathie (considérée comme pratique illégale de la médecine jusqu’à cette date). La France n’a pas terminé son travail de législation, les décrets sont déplorables (manque de précision) et les établissements de formation de mauvaise qualité se développent à la vitesse de la lumière. Le problème? Les ostéopathes mal formés et les patients complètement perdus!

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